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le hip jazz 

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Quand le jazz se marie avec le hip-hop

Une style de musique très cossu et assurément intergénérationnel.

Vous allez adorer.

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Le pionnier en la matière fut certainement Miles Davis. En 1992 sort l’album posthume Doo Bop, sur lequel on retrouve des enregistrements du trompettiste ajoutés à des samples hip-hop comprenant la prose du rappeur Easy Mo Bee. Si la qualité musicale intrinsèque de l’album se discute, ce dernier a le mérite d’être le témoin d’une expérimentation. Du jazz, on retrouve seulement la mélodie de la trompette de Davis, mais pas l’harmonie ni le rythme qui sont imposés par les samples hip-hop. Reste que cette expérience prouve que si Miles Davis avait vécu plus longtemps, il aurait certainement tenté d’autres essais. On sait aujourd’hui qu’il avait également contacté Q-Tip, pilier du groupe A Tribe Called Quest. Davis disait lui-même qu’il faisait « de la social music », ancrée dans son époque.

Miles Davis a donc ouvert la voie au début des années 1990 à un rapprochement des deux univers. On peut noter tout de même quelques prémices à ce rapprochement un peu plus tôt : en 1983, Herbie Hancock sort le célèbre Rockit, aux sonorités résolument modernes (on peut y entendre parmi les premiers sons de scratch de l’époque). La différence à relever est que Hancock expérimente sur le terrain du hip-hop sans échange ni mélange. Si le musicien est issu du jazz, les codes de ce dernier ne sont pas présents. Hancock s’approprie les sonorités qu’ont apportées les nouvelles technologies (synthétique, électronique).

En 1989, Public Enemy sort Fight The Power, véritable pavé dans la mare musicale de l’époque, morceau marqué d’une rage et d’un esprit de contestation dans la plus pure tradition du mouvement hip-hop. Cette vitalité, cette énergie urbaine rappelle incontestablement la furia musicale et créative du jazz. Ce parallèle attire irrémédiablement les jazzmen vers le hip-hop. De plus, ça tombe plutôt bien vu que là où ça bouillonne le plus en termes de hip-hop c’est vers Harlem, le Bronx, etc… Bref à New-York, qui n’est autre que l’épicentre du jazz sur l’échiquier musical mondial. Pratique. 

Us3 est un groupe anglais de fusion entre le Jazz et le Rap, fondé en 1991 à Londres. C’est l’histoire de deux musiciens, Geoff Wilkinson et Mel Simpson, qui se rencontrent et élaborent un projet musical ensemble. Ces amoureux de Jazz morcellent des grands titres du genre pour ensuite les assembler de manière à créer des compositions personnelles. Remarqué par un label de Rap, « Ninja Tune », ils enregistrent leur premier album « And The Band Played Boogie ». La démarche artistique est de qualité, mais illégale. La célèbre maison de disques « Blue Note » découvre que les samples d’US3 viennent en grande partie de leur catalogue. « Blue Note » leur propose un contrat grâce auquel ils pourront puiser, cette fois-ci légalement, dans le catalogue et éviter les poursuites judiciaires. Le deuxième album, « Hand On The Torch », est une fusion entre le Jazz et Hip-Hop. Un album bigarré qui permet la rencontre de jazzmen comme Gerald Presencer, Dennis Rollins, Tony Remy ou Steve Williamson et de rappeurs, tels que Tukka Yoot, Kobie Powell et Rahsaan. A sa sortie en 1993, l’album est chaleureusement accueilli ; on retrouve d’ailleurs l’un des singles dans le film « L'Appât » de Bertrand Tavernier. Us3 enregistre ensuite « Broadway and 52nd » qui sort en 1997 ; ainsi que « An Ordinary Day in an Unusual Place » en 2001 et « Questions » en 2004. Très productif, Us3 travaille toujours sur ces rencontres musicales entre Jazz et Hip-Hop ; leur dernier album « Stop. Think. Run? » est sorti en 2009. 

US3 - Cantaloop

Us3 - Tukka Yoot's Riddim

Ronny Jordan - So What

Ronny Jordan, né le à Londres et mort le , est un guitariste anglais, emblématique du mouvement acid jazz du début des années 90. Sa reprise de So What de Miles Davis, extraite de son premier album The Antidote, a été très remarquée. Il est connu comme l'un des initiateurs d'une fusion entre jazz et hip-hop. Il a d'ailleurs participé au tout premier volume de la série des "Jazzmatazz", le projet jazz-rap du rappeur Guru, paru en 1993. Il s'est vu récompensé aux MOBO Awards et aux Gibson Guitar Awards et a obtenu une nomination aux Grammy Awards en 2000 pour son album "A Brighter Day". Son style, au fil des années, a glissé de plus en plus vers un registre smooth jazz plus classique.

D'autre titre de Ronny Jordan ici

Ronny Jordan - Heaven - Unknown Artist
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Ronny Jordan - On The Record - Unknown Artist
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Incognito - Unknown Artist
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Guru's Jazzmatazz Featuring Angie Stone

Miles Davis - The Doo Bop Song

Herbie Hancock - Rockit

Saint germain - Sure Thing 

St Germain, de son vrai nom Ludovic Navarre, est un DJ et un musicien qui se spécialise dans la musique électronique et la House. Après un premier album "Boulevard" très remarqué dans l'hexagone, St Germain arrive à conquérir le marché Américain avec son deuxième album studio "Tourist".

En mélangeant des rythmes de Blues, de Jazz et de Hip-Hop à de la musique électronique, l'album Tourist se vend à plus de 4 millions d'exemplaires à travers le Monde et devient rapidement le disque de référence de la French House ! Tourist est un album culte qui a profondément influencé la musique électronique et la House des années 2000.

Quand le jazz se marie avec le hip-hop

 Jazz Liberatorz est un groupe de  hip hop formé en 1999, composé de 3 DJs et d’un producteur : Dj Damage, Dusty, Madhi et Meaux. Inspiré du concept de l’association de la Jazz Fusion, on reconnait les influences de jazz mélangé à la soul et au rap oldschool, qui apporte une sonorité très riche.

Leur musique rappelle celle de Nas, grand rappeur américain très présent dans les années 90.

Leurs instrumentales sont des mélanges d’exploitations de samples, choisies par les artistes eux-mêmes, d’instruments et de prises de batteries réelles, par leurs musiciens. On entend également des voix jazzy féminines.

L’ambiance est planante et légère, contrairement aux échos que l’on peut entendre sur le hip-hop, celui-ci est très relaxant. Il s’adresse à un public hétérogène… Telle musique, tel public !

SoulChef (Feat. Tunji) - When I Close My Eyes

Gramatik | No Way Out

Gramatik Just Jammin

Marvin Gaye - I Want You (Marvin's mood)

Sound Providers feat. Little Brother - Braggin & Boasting

The Roots - What They Do 

Funktionality - Deep Funky Jazz Beats (2013)

falcxne - Timbits Outro: Half Dozen [Jazz Hop EP

The Jazz Hop Café 

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The Jazz Hop Café is a net-based Radio Station & Record Label

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the greatest soul music hits

Une bonne heure de vraies perles groove archi-samplées par les producteurs de rap, house ou trip-hop. Quatorze gemmes soul-funk datant des années 70, l'âge d'or de la musique noire-américaine. , les titres ici réunis sont l'oeuvre de monstres sacrés comme Marvin Gaye, les Emotions, Smokey Robinson, Donald Byrd, Roy Ayers, Minnie Riperton et Maze, ou alors de génies moins connus (Jon Lucien, Leroy Hutson, Labi Siffre et Sylvia Striplin). Idéale pour les déhanchements lascifs d'une fiesta à l'ancienne, comme à l'époque des coupes afro,

Marvin Gaye - Lets get it on

Al Green-Lets Stay Together

Marvin Gaye - Sexual Healing

Leroy Hutson - So nice

Stevie Wonder - As

Aretha Franklin - Ain't No Way [1968]

The Whispers - Rock Steady 

Sam Cooke-Twistin' The Night Away

LES ORIGINES DU RAP : ENTRE SPOKEN WORLD, HIP-HOP ET FUNK

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Souvent critiqué, parfois mal expliqué, on ne sait pas grand-chose sur l’origine d’un des plus grands genres musicaux de ces dernières années : le rap. D’où vient-il ? Le rap semble au premier abord se rapprocher de la culture africaine. Le retour à une musique essentiellement basée sur le rythme plus que sur la mélodie ramène aux polyrythmies de percussions africaines. Le rap peut provenir de plusieurs styles musicaux : le spoken word dans les années 30, le hip-hop apparu aux milieux des années 70, ou encore le funk. On situe avant les années 80 plein de morceaux que l’on peut considérer aujourd’hui comme précurseurs de ce mouvement. Mais l’âge d’or du rap est situé au milieu des années 80, avec l’émergence de personnalités telles que Guru ou DJ Premier, tous deux à l’origine du groupe Gang Starr. En 1982 le titre « The Message » du groupe Grandmaster Flash est considéré comme la révolution annoncée. 
 

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